Islande, randonnée au Skaftafell

Le Parc National du Skaftafell abrite le Vatnajökull, la plus grande calotte glaciaire du pays et même d’Europe !

Résumé Pratique

Randonnée Svartifoss

  • Point de départ : Camping du Skaftafell
  • Niveau : Facile – Mais ça grimpe !
  • Dénivelé : environ 150 mètres
  • Distance parcourue : 1,5 km
  • Durée : 1h30 

Randonnée du Morsàrjökull

  • Point de départ : Cascade Svartifoss
  • Niveau : Moyenne
  • Dénivelé : 350 mètres
  • Distance parcourue
  • Durée : 3h (rajoutez 1h si vous partez du camping)

Direction Svartifoss

Le départ de la « promenade » peut se faire à partir du parking ou à partir du camping du Skaftafell. Notre tente étant déjà installée au camping, nous nous sommes donc mis en route pour ce qui devait être une « petite ballade » vers Svartifosscette magnifique cascade et ses roches basaltiques.
Il faut compter 1H30 (1,5 km) pour faire la boucle entre le camping et la cascade principale, Svartifoss. La randonnée est facile et le dénivelé de 150 mètres environ. Par contre, ça grimpe sur longtemps alors on souffre un peu quand même ! Durant l’ascension, vous passerez également devant les cascades de Hundafoss et Þjófafoss. C’est l’occasion pour nous de reprendre notre souffle et de faire quelques photos.

On continue ou pas ? La grand question !

De notre côté, arrivés après 1h d’ascension qui m’avait déjà fait souffrir (moquez-vous, moquez-vous!), nous avons décidé d’enchaîner avec la randonnée du Morsàrjökull, que nous devions faire le lendemain.
Il n’était que 17h et nous étions équipés : Coupe-vent, frontale (bon en même temps en cette période de Juillet la nuit ne tombe que vers 1h du matin !), cookies et une bouteille d’eau. Nous voilà donc lancés à l’assaut de cette randonnée…

La randonnée du Morsàrjökull

Au début, rien de difficile, nous avons marché pendant environ 1h30 sur une zone assez plane puis avons commencé à redescendre la montagne, marchant plus au moins dans des petits cours d’eau. Pas âme qui vive par ici, mais vraiment rien ! Ni humain, ni mouton (oui parce qu’en Islande, les moutons sont partout !!) : rien, nadie, personne ! Nous avons donc suivi le balisage blanc assez visible, jusqu’à arriver en bas de la montagne. Devant nous, une immense étendue désertique de cendres et sur la droite, de la glace à n’en plus finir, qu’on pouvait entendre craquer. L’ambiance était assez flippante et le ciel couvert donnait une dimension encore plus sinistre à l’endroit !

Nous nous mettons en quêtes de la balise suivante…. que nous n’avons trouvé que 4h après ! Oui oui oui ! Parce qu’au final avec mon œil de lynx j’avais bien repéré une balise, mais… la mauvaise ! Nous avons donc pris la direction d’une autre randonnée dont j’ignore le nom et avons ainsi marché tout droit (au lieu de prendre sur la gauche) plus de 2h, traversant des zones tantôt caillouteuses et désertiques et tantôt pleines d’arbres et de roseaux, la gadoue en plus jusqu’aux mollets. Eprouvant… Après 4h de marche nous étions donc perdus au beau milieu de nulle part, perchés sur une montagne recouverte de mousse et là j’ai dit stop, le stop du désespoir, la voix remplie de larmes et m’effondrant dans les bras de mon homme ! Non parce que, ma moitié, lui, le super sportif qui n’a peur de rien et qui voyait bien qu’on n’était absolument pas là où on aurait dû être… Il voulait continuer pour voir où ça menait, mais je n’ai pas le même physique et mon corps commençait à me dire stop. Résultat ? Demi-tour et 4h de marche de nouveau, dans l’autre sens.

Chaque pas était devenu une souffrance, ma tête tournait et le dernier cookie du sac à dos m’a sauvée la vie (et le burger du midi aussi au passage). Mon tendon d’Achille commençait également à me faire sacrément souffrir (d’ailleurs, j’ai souffert tout le voyage et de retour en France, je découvrais que mon tendon était quasiment rompu…) et je crois que c’est à ce moment-là que j’ai arrêté de réfléchir. Mon cerveau s’est éteint pour activer le pilote automatique et nous avons regagné Svartifoss, puis le camping, en un temps record qui a même épaté mon homme !

Autant vous dire qu’atteindre un tel niveau de souffrance m’a un peu aveuglée et que j’ai moins apprécié le paysage que d’ordinaire mais, ça vaut le détour si on est prêt et bien équipé ! Attention aux chaussures, je ne le dirais jamais assez mais pas de randonnée de 8 h avec des chaussures neuves et je vous conseillerais même d’éviter les chaussures basses et de privilégier des chaussures remontant bien au-dessus de la cheville.

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